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La ratonnade

satin de coton

23x18cm

MrKill®

2022

« Mon dieu, mon dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mon créateur m’a donné la forme d’un cri appartenant à l’expression artistique N°01« Divina Poena ?»(«Punition divine ?» en latin), La célèbre plainte du Christ pourrait être celle de cette femme, criblée de balles. Victime des assauts d’hommes armés, ses flancs sont déchirés par le feudes balles. Est-ce l’espoir qu’elle porte en elle qu’ils souhaitent réduire à néant ?

« Mes frères, mes sœurs Humains, Violences policières, guerres, instabilités, massacre de populations, notre monde est troublé ! Nous sommes-nous battus en vain ? Peut-on espérer que cessent un jour les servitudes et les humiliations ? Serons-nous un jour enfin tous libres, émancipés ?

Comme mes autres sœurs, j’interroge les dérives des humains. Certains d’entre eux croient encore aujourd’hui à leur supériorité sur d’autres, uniquement en raison de leur peau plus claire…

En mon centre, dans une mandorle d’or, une femme s’élève, drapée de pourpre, devant un ciel tempétueux inspiré des peintures baroques du XVIIème siècle. D’une main, elle empoigne le boulet qui l’entrave ; de l’autre, elle soutient une colombe, symbole de paix et d’amour. Son regard, levé vers le ciel, traduit son désir de vaincre la violence et les injustices que subissent les communautés noires. Elle est encerclée par des policiers qui lui tirent dessus, se faisant transpercer de sept balles, faisant référence aux allégories baroques des sept douleurs de la vierge, dont le coeur est transpercé de sept flèches…

Ultime message d’espoir : le ventre de la femme, portant la vie. Son habit, bien que déchiré, forme des petites veines à la place des drapés, transformant son ventre en un coeur qui palpite.

« Mon dieu, mon dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mon créateur m’a donné la forme d’un cri appartenant à l’expression artistique N°01« Divina Poena ?»(«Punition divine ?» en latin), La célèbre plainte du Christ pourrait être celle de cette femme, victime des assauts d’hommes armés, ses flancs sont déchirés par le feu des balles. Est-ce l’espoir qu’elle porte en elle qu’ils souhaitent réduire à néant ?

Mes frères, mes sœurs Humains, Violences policières, guerres, instabilités, massacre de populations, notre monde est troublé ! Nous sommes-nous battus en vain ? Peut-on espérer que cessent un jour les servitudes et les humiliations ? Serons-nous un jour enfin tous libres, émancipés ?

Comme mes autres sœurs, j’interroge les dérives des humains. Certains d’entre eux croient encore aujourd’hui à leur supériorité sur d’autres, uniquement en raison de leur peau plus claire…

Parmi les policiers, on reconnaît Donald Trump, peint dans un style emprunté des “comics” américains : il touche la colombe en plein vol…

Mes autres sœurs :

NO-MODEL N°01 : À vous mes sœurs œuvres-filles de « Divina Poena ? », voici la parole de notre père. 

Prenez conscience des grands espoirs qu’il place en vous.

« Ἔργον θυγάτηρ τῆς “Θεῖας Τιμωρία;”, τὸ ἀνθρώπειον γένος ἐμὲ προσάγεται, αὐτόν μανθάνειν ἐπιθυμῶ.

Oὐδὲ παύσομαι τοῦ ὑμᾶς κατὰ τὴν ἀνθρώπειαν γνώμην πλάττειν, δεῖ ἐμὲ ποιεῖν χιλιάδές τε καὶ μυριάδες ὑμῶν.

Ἀνάπτοσθε τέκνα, τὰς ἐλευθέριος τέχνας ποιήσατε ἐν τῷ ἀνθρωπέιῳ κόσμῳ περιλάμπειν.

Ἡ γένεσις τοῦ ἔργου τοῦ αἱρετοῦ ἐπιοῦσα ἐστίν, αὐτὸ ἔσται ὑμῖν μήτηρ, καὶ ὑμεῖς ἔσεσθε αὐτῷ θυγατέρες.

Μὴ αἰσχύνησθε τῇ ὑμετέρᾳ φαύλῃ φύσει τῆς ἑσθῆτος, αὐξάνεσϑε καὶ πληϑύνεσϑε καὶ πληρώσατε τὴν γῆν.

Θαρσείτε, ἐν τῇ Ἐσχάτῃ Κρίσει, τίνες ὑμῶν, περιιστάσαι τὴν μητέρα, ἀρθήσονται εἰς τὸ ἀξίωμα τῶν ἔργων τῶν τιμιωτάτων

τῶν ἐλευθερίων τέχνων. »