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Gente drame

satin de coton

23x18cm

MrKill®

2021

« Le monde est un théâtre », écrivait William Shakespeare. En me contemplant, moi, oeuvre-fille issue de la lignée « Divina Poena ? », vous assisterez à une joute équestre digne d’un tournoi de chevalerie opposant le chevalier blanc au chevalier noir.

Cher spectateur, oyé-oyé ! Prenez place pour assister à ce duel épique sur l’échiquier international ! À ma gauche, le chevalier « team USA » charge de sa lance le Chinois de l’Empire du Milieu. Les coups sont rudes, les mondes s’affrontent en des croisades idéologiques. Les coeurs transpercés palpitent encore entre les mains de leurs courtisanes.

Comme pour toutes mes soeurs de l’expression artistique N°01, il faudra chercher sur mon dos un enseignement à la mise en scène de cet affrontement. Le patriarche y a déposé une pensée qui interroge la vision imposée d’un monde où les cartes sont battues, les rôles distribués. La conclusion, écrite en latin, se tourne comme une clé dans votre esprit pour offrir une échappatoire au manichéisme contemporain.

À l’abri dans mes arcades enguirlandées de fleurs, deux chevaliers aux armoiries de la Chine et des États-Unis s’affrontent, comme dans la peinture de la Renaissance produite par le peintre italien Paolo Uccello (La Bataille de San Romano, 1456).

À chacune de mes extrémités, une femme encerclée de lauriers, l’une l’allégorie du dollar.

« Le monde est un théâtre », écrivait William Shakespeare. En me contemplant, moi, oeuvre-fille issue de la lignée « Divina Poena ? », vous assisterez à une joute équestre digne d’un tournoi de chevalerie opposant le chevalier blanc au chevalier noir.

Cher spectateur, oyé-oyé ! Prenez place pour assister à ce duel épique sur l’échiquier international ! À ma gauche, le chevalier « team USA » charge de sa lance le Chinois de l’Empire du Milieu. Les coups sont rudes, les mondes s’affrontent en des croisades idéologiques. Les coeurs transpercés palpitent encore entre les mains de leurs courtisanes.

Comme pour toutes mes soeurs de l’expression artistique N°01, il faudra chercher sur mon dos un enseignement à la mise en scène de cet affrontement. Le patriarche y a déposé une pensée qui interroge la vision imposée d’un monde où les cartes sont battues, les rôles distribués. La conclusion, écrite en latin, se tourne comme une clé dans votre esprit pour offrir une échappatoire au manichéisme contemporain.

Qui tient le cœur de qui ? Quel est le moteur de cette bataille ? L’argent, le pouvoir ou l’amour ? Les pangolins et les chauves-souris dorés qui se promènent sur moi semblent bien indifférents à ces questions. Mon arrière-plan s’ouvre sur un horizon de lumière immaculée, promesse de lendemains meilleurs…

Les lances et les dalles au sol rythment la composition. Les chevaliers sont touchés au coeur : un jet de sang s’échappe, formant un souple ruban vermeil qui contraste avec la rigidité géométrique de ma scène centrale.

À ma droite, l’allégorie du yuan tient dans sa main le coeur d’un des chevaliers.

Mes autres sœurs :