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FLORE PULMONAIRE

satin de coton

23X18cm

MrKill®

2021

Une bouche entrouverte sur les profondeurs de l’âme… De mes lèvres s’échappent des embranchements en deux directions…

Cher disciple, avez-vous déjà remarqué que vos poumons ressemblaient aux ramifications des végétaux ? Ils semblent prospérer en vous comme en un jardin luxuriant. Posez le morceau d’étoffe sur votre bouche, d’elle exaltera le souffle intérieur et la vérité éclatera. Mais les fleurs sont parfois flétries, certaines feuilles sont malades, rongées par la maladie, attaquées par d’horribles couronnes… Le Coronavirus ! C’est bien en vous, dans votre cage thoracique, que poussent les jolies fleurs comme l’infâme maladie, le beau et le laid, le bien et le mal. Vous êtes tout cela. Alors pourquoi ne pas assumer enfin cette identité complexe et l’arborer en pleine figure ? Les chérubins, armés de ciseaux, prennent-ils vraiment soin d’éliminer les fruits délétères de ces branches ? Cette phrase latine inscrite sur mon sommet, serait-elle le signe d’une prophétie se réalisant sous vos yeux ?

Comme pour mes autres soeurs nées de « Divina Poena ? », père a imaginé, sur mon dos, un poème qui vous donnera la clé pour me comprendre. Ici, il écrit une lettre à l’Autre Créateur, l’inconnu, et lui demande des comptes. Contre votre bouche, la réponse cynique et divine est écrite en latin, comme un message codé :« Forsitan, inquit, ego non sum, vel deterius, forsitan te non jam volo ».

À bâbord il y’a une inquiétante forêt, aux tons verts et violets, envahie par une étrange plante… La molécule de la Covid-19. L’Angelo à ma gauche, le visage affligé, peine à s’en sortir. Des feuillages en forme de poumons prolifèrent, nous emmenant dans un monde surréaliste dont la technique de peinture, lisse et presque enfantine, rappelle les tableaux de René Magritte.

Une bouche entrouverte sur les profondeurs de l’âme… De mes lèvres s’échappent des embranchements en deux directions…

Cher disciple, avez-vous déjà remarqué que vos poumons ressemblaient aux ramifications des végétaux ? Ils semblent prospérer en vous comme en un jardin luxuriant. Posez le morceau d’étoffe sur votre bouche, d’elle exaltera le souffle intérieur et la vérité éclatera. Mais les fleurs sont parfois flétries, certaines feuilles sont malades, rongées par la maladie, attaquées par d’horribles couronnes… Le Coronavirus ! C’est bien en vous, dans votre cage thoracique, que poussent les jolies fleurs comme l’infâme maladie, le beau et le laid, le bien et le mal. Vous êtes tout cela. Alors pourquoi ne pas assumer enfin cette identité complexe et l’arborer en pleine figure ? Les chérubins, armés de ciseaux, prennent-ils vraiment soin d’éliminer les fruits délétères de ces branches ? Cette phrase latine inscrite sur mon sommet, serait-elle le signe d’une prophétie se réalisant sous vos yeux ?

Comme pour mes autres soeurs nées de « Divina Poena ? », père a imaginé, sur mon dos, un poème qui vous donnera la clé pour me comprendre. Ici, il écrit une lettre à l’Autre Créateur, l’inconnu, et lui demande des comptes. Contre votre bouche, la réponse cynique et divine est écrite en latin, comme un message codé :« Forsitan, inquit, ego non sum, vel deterius, forsitan te non jam volo ».

Notons le petit détail que je possède en haut à gauche : une miniature représentant le mythe d’Icare, ce jeune homme mort d’avoir volé trop près du soleil. Il s’accroche désespérément à une corde qui forme les mots : « Coronarum pestilentia, ad superbias nostras magnas regno suo expellendas ». Discrète mise en garde latine…

Ma bouche Pop Art, inspirée de Tom Wesselmann, s’entrouvre sensuellement pour donner naissance à deux univers qui se répondent. À tribord un jardin fleuri et doux, parsemé de roses de couleurs primaires. Dans chaque scène, un chérubin semble tenter de se débarrasser, sécateur en main, de la plante mortelle. Celui de droite en vient à bout.

Mes autres sœurs :

EXEMPLUM NON EXEMPLUM N°02 : Mea soror, secunda nostra sententia, id est « humana anima » nascitura est, et ex toto exsuperabit « Divinam Poenam ? »

EXEMPLUM NON EXEMPLUM N°01 : Sorores, comparatio non est ratio, precor ut desinetis, nos enim, non exemplaria exempla, coacta sumus silere.