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Démarche artistique MrKill

Démarche artistique

Avertissement

Art for All & All for Art est mon nom! Je suis une démarche artistique des plus ambitieuses. Ci-dessus, vous pouvez admirer ma représentation picturale circulaire.

Sur mon sommet étoilé, trônent divinement les sept allégories des art-majeurs, symbolisant les œuvres-mères uniques.

Dans ma cavité sous-jacente, les multiples œuvres-filles luttent perpétuellement pour leur survie. En arrière-plan, une monumentale usine les surplombes : un symbole de l’industrie.

Mais étonnamment, l’une d’entre elles, téméraire, s’apprête à s’affranchir de sa condition terrestre en accomplissant l’ascension vers “l’Olympe”… C’est l’Œuvre-Prodigue !

Mon concepteur souhaite conserver son anonymat. Il ne désire s’exprimer qu’à travers ses enfants-œuvres.

“L’anthropomorphisation” de ses créations, est au cœur de sa démarche artistique.

Je m’offre à vous, ci-dessous.

Art for All & All for Art®

Le cycle des expressions artistiques :

I) GENESE – GENESIS – ΓΕΝΕΣΙΣ

1. Une thématique inspire mon créateur. Il pose le cadre de son expression artistique, les contours de l’espace vide que sa création viendra remplir.

2. Il détermine le nombre d’éléments qui vont composer son expression artistique et s’impose une durée précise pour l’achever. Ce sont ces limites qui lui donneront sa finalité.

3. Il laisse ensuite libre cours à son inspiration pour créer une œuvre principale, unique, qu’il nomme « l’œuvre-mère ». Cette création est spontanée et peut prendre n’importe quelle forme, l’essentiel étant qu’elle exprime le message qu’il veut transmettre au monde. Il place l’œuvre-mère au centre du cadre et c’est elle qui irrigue l’ensemble de sa démarche.

II) LA CHUTE – OCCASUS – ἡ ΠΤΩΣΙΣ

4. À partir de l’œuvre-mère, il crée maintenant de multiples œuvres secondaires destinées à être dupliquées : les « œuvres-filles ». Ici aussi, il est libre de leur donner la forme qu’il souhaite, tout en s’assurant qu’elles seront à la fois suffisamment attractives et accessibles financièrement pour les futurs acquéreurs.

5. Il s’inspire des phénomènes naturels pour sa production : les animaux marins, lors de la reproduction, pondent plus que nécessaire pour prévenir le faible taux de survie de leur espèce. En suivant cet exemple, il produit la plus grande quantité possible d’œuvres-filles, avec l’espoir qu’une infime quantité survive et revienne à la source.

6. Au sein de la multitude d’œuvres-filles produites, il veut pouvoir identifier les survivantes et les disparues. C’est pourquoi il baptise chacune d’elles d’un « prénom visuel » : c’est un motif unique et facilement reconnaissable.

7. Il renonce alors à toute volonté de contrôle sur ses créations, pour laisser place à la spontanéité et au hasard : il fait intervenir les « contributeurs » dans un grand happening, qui donnera une vie propre à chaque œuvre-fille.

En les achetant, les contributeurs imprègnent ses œuvres de leurs trajectoire de vie personnelle et participent au processus de création. Chaque œuvre-fille va désormais suivre sa propre existence et échapper à sa maîtrise.

III) VIE TERRESTRE – TERRENA VITA – ΓΗΪΟΣ ΒΙΟΣ

8. Ici, la limite temporelle qu’il a assignée à son expression artistique prend toute son importance : suffisamment de temps devra s’être écoulé pour que ses œuvres aient accumulé un riche vécu.

9. Il propose aux acquéreurs de lui rapporter les œuvres-filles et de lui raconter en détail les expériences qu’elles ont vécues. Ce sont parmi ces dernières que seront choisies les histoires qui compléteront l’expression artistique, avec le thème de l’œuvre-mère.

10. Il nomme « œuvres-prodigues » les œuvres qui lui reviennent car chacune, enrichie de son propre vécu, possède désormais une individualité. Les œuvres-prodigues ne sont plus simplement les exemplaires d’une production en série, mais des objets d’art uniques, façonnés par leurs histoires, marqués par l’empreinte de son acquéreur.

IV) JUGEMENT DERNIER – ULTIMUM JUDICIUM – ἜΣΧΑΤΗ ΚΡΙΣΙΣ

11. C’est à lui que revient alors la tâche d’exécuter le dernier geste du mouvement artistique qu’il a initié : il sélectionne, dans la multitude des histoires recueillies, celles qui complètent et enrichissent le message de l’œuvre-mère. Après avoir soumis les œuvres-filles aux aléas de l’existence, il compose une symphonie harmonieuse à partir de la cacophonie bruyante qui lui parvient.

12. S’il a volontairement laissé le hasard de la vie façonner les œuvres-prodigues, à présent il en reprend la maîtrise en les intégrant au cadre qu’il a initialement posé.

Au centre de sa création, il place l’œuvre-mère.

Autour, les œuvres-prodigues enveloppent leur mère, comme son prolongement.

Dans ce patchwork, agencé de façon à former un ensemble cohérent, un véritable tableau de famille se dessine.

En souvenir des œuvres-filles portées disparues, il érigera un « monument » composé par tous les motifs uniques qui représentaient l’identité de chacune, leurs « prénoms visuels ».

13. Ses expressions artistiques peuvent s’achever de trois manières différentes :

• Lorsque aucune œuvre-prodigues ne lui revient, il considère l’expression artistique comme « abandonnée », à l’image de l’œuvre-mère abandonnée par ses filles.

• Lorsqu’il estime insuffisante la quantité d’œuvres-prodigues recueillies, son expression-artistique est dite : « inachevée ».

• Enfin, s’il récupère un nombre suffisant d’œuvres-prodigues, chargées de leurs histoires personnelles, son expression artistique est dite « totale ».

Il ne porte aucun jugement de valeur sur ces trois issues possibles, toutes sont valables et s’imposent à lui avec la même force. Elles signent le terme de son expression, qui peut alors être exposée en tant qu’œuvre d’art de plein droit.

14. L’entreprise MrKILL® accompagne la réalisation des expressions artistiques afin de repousser toujours plus loin les limites de la création.

Conclusion

S’ancrant dans la tradition de l’art contemporain, je suis une démarche artistique qui intègre un happening, incluant le public au processus créatif.

J’ai été conçu afin de contribuer à renouveler en profondeur la manière d’acquérir des œuvres d’art et de les financer : les acheteurs des œuvres-filles ne sont plus simplement des possesseurs, libres d’en jouir à leur guise, ils deviennent les investisseurs et les contributeurs d’un cycle de création, qu’ils financent et auquel ils participent directement. Une nouvelle façon de se lier à l’art se dessine.

Mon nom exprime cette volonté d’instaurer un nouveau rapport entre l’artiste, l’acquéreur et les œuvres. Il s’agit de replacer la vie au centre de la démarche artistique et de l’alimenter par la richesse des interactions humaines. L’artiste destine son œuvre à tous et tous participent à sa création : Art for All & All for Art.